Flag/CE2015 : 3 questions à Florent Lewkowicz

Florent Lewkowicz
Florent Lewkowicz
le 19/09/2015 à 00:41 par François-Noël Martin

Au soir de cette deuxième journée de compétition, la sélection française masculine de Flag présente un bilan de 3 victoires pour 4 matchs disputés et est classée à la deuxième position du groupe B dans le tableau masculin. Nous nous sommes tournés vers Florent Lewkowicz pour recueillir ses impressions sur ces Championnats d'Europe.

La sélection française a passé une belle journée, avec deux nouvelles victoires et la seconde place au classement de votre groupe. Quel bilan tires-tu de ces deux premiers jours de compétitions ?

Cette journée a été forte en émotion avec pour premier acte une victoire serrée contre Israël. Cette victoire a fait naître un groupe plus soudé que jamais, tous unis vers un seul et même objectif : la victoire. Le match contre la Suisse a, quant à lui, permis à toute l'équipe de prendre des répétitions pour se préparer aux futures échéances. Les expérimentés ont pris un moment sur leur temps de repos pour préparer les "rookies" à effectuer leur vraie grande entrée dans l'international. D'un point de vue personnel, j'apprends encore et encore auprès des coachs et des plus expérimentés : une vraie boulimie d'information. J'engrange de l'expérience avec les meilleurs et comme dirais mon mentor : je "grignote tout ce que je peux grignoter". Je suis toujours aux côtés de mes coéquipiers (sur le terrain, sur la touche et en dehors) et je me tiens prêt pour être à 200% quand on a besoin de moi.

Comment vis le groupe masculin depuis votre arrivée en Espagne ?

Un groupe ne se crée pas du jour au lendemain, il se crée avec du temps, des moments particuliers, sur le terrain et en dehors du terrain. Je pourrais qualifier les premiers jours du stage de préparation de "rounds d'observation". Certains se connaissaient déjà depuis plusieurs années, jouaient ensemble dans le même club ou en équipe de France et avaient déjà des automatismes ou des "connexions" sur et en dehors du terrain. Pour d'autres, cette situation était totalement nouvelle, et il convenait de trouver sa place au sein du groupe. Puis, tous les moments qu'on a vécu lors des repas, les moments de "déconnade", les 2h de marche par jour pour aller et revenir du stade, tout le monde a appris à se découvrir, à se connaître. Mais après ces deux premières journées de compétition, le groupe est devenu une véritable machine, au sein de laquelle chaque joueur est un rouage. Chacun roule pour son pote, chacun s'entraide. Je peux vous dire aujourd'hui que la "machine France" est bien présente à Pinto.

Ce Championnat d'Europe est ta première compétition internationale. Que penses-tu du niveau en général ?

Le niveau est élevé et le championnat de France n'est pas comparable à une compétition internationale. Certaines équipes sont très athlétiques avec un jeu très "huilé" (e.g. le Danemark). Mais tout ce que je peux dire c'est que la "machine France", si elle ne sous-estime pas ses adversaires, ne craint cependant personne si ce n'est elle-même. Porter le maillot de l'équipe de France n'est pas une finalité en soi, c'est un commencement. Être en équipe de France, ça se mérite à chaque action, chaque seconde, nous devons faire nos preuves à chaque instant.

Pour conclure, l'équipe de France masculine tient à nouveau à remercier le bureau de Paris du cabinet Skadden, Arps pour sa participation et son soutien dans le cadre du championnat d'Europe de Flag Football

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 Rappelez vous qu'il faut 9 mois à une femme pour faire un bébé, peu importe le nombre d'hommes que vous y mettez au travail.  – Lou Holtz, coach, Notre Dame

En VO :  Remember, it takes a woman nine months to have a baby, no matter how many men you put on the job. 

Citation décalée proposée par micky pour 10 Bzh. Suggérer une citation réelle ou fictive pour 10 Bzh !