A moins d'une semaine de la reprise du championnat Elite, nous vous proposons une revue des forces en présence avec une Preview des 8 équipes engagées. Qui succédera cette saison aux Black Panthers de Thonon-les-Bains ? Rendez-vous mi-Juin pour le savoir avec des premiers éléments de réponse dès samedi prochain lors de la première journée de championnat.
Coaching
Si Patrick Cark reste toujours le coach principal du Flash cette saison, le staff technique a été renforcé pendant l'intersaison, avec le retour de vieilles connaissances locales. Le coordinateur offensif, Daniel Connors, était en effet le quarterback titulaire des Franciliens en 2014. Il revient en Seine Saint-Denis avec l'objectif de driver, des tribunes, une offenseOffense escouade spécialisée dans l'attaque. encore très dangereuse sur le papier. Autre retour d'un ancien noir et jaune: Jean-Philippe Dinglor au poste de coordinateur défensif. Champion avec le groupe cadet en 2010, l'intéressé avait quitté le Flash en 2012 pour devenir head coach des Météores de Fontenay-sous-Bois et conduire son groupe en Elite la saison passée. Ancien defensive back et coach DB, son retour à La Courneuve semble bienvenu, le backfield défensif ayant parfois semblé irrégulier en 2014.
Départs et Arrivées
Peu de bouleversements au sein du groupe Elite entre 2014 et 2015, mais quelques apports qui pourraient se montrer précieux. Citons tout d'abord les deux transfuges américains, anciennes stars des South Florida Bulls en première division universitaire. Marcus Shaw, running backRunning Back (RB) Terme générique qui englobe les HB et les FBFullback (FB) coureur puissant et polyvalent. Il joue le rôle de bloqueur, de receveur et de bulldozer balle en main. Constitue avec les halfbacks (HB), les running backs (RB).., sera probablement l'un des imports à suivre en 2015. Véritable speedster, d'1m75 et de 84 kilos, ce joyeux luron sera le porteur principal, pour épauler Marceline, Danial ou encore Aguemon. Kevon Joyce (1m78, 86 kg) vient quant à lui renforcer le secondary. Polyvalent, et pouvant dépanner comme linebackerLinebacker (LB) joueur de la défense polyvalent qui constitue le 2ème rideau défensive. ou cornerback, il devrait tout de même occuper le rôle de safetySafety Signifie deux choses différentes : 1- c'est le plaquage du porteur du ballon dans sa propre zone d'en-but. Cela rapporte 2 points à l'équipe qui l'effectue et elle récupère la possession du ballon. L'équipe victime du safety va alors dégager depuis ses 20 yards au moyen d'un botté façon puntPunt action utilisée en 4ème tentative et x yards à parcourir. Plutôt que de tenter les x yards, l'attaque choisit de botter le plus loin possible pour faire reculer son adversaire.. 2- c'est un poste en défense. Le safety est en quelque sorte le dernier rempart. Il tient en quelque sorte le rôle d'un libéro en football européen. cette saison. Un joueur réputé pour cogner fort …
Parmi les autres renforts, français, Jean-Philippe Dinglor a amené dans ses valises deux anciens défenseurs des Météores, les frères Norca. Samuel (DL) et Moïse (LB) seront donc intégrés à l'escouade défensif du Flash, de même que Franck Tae, ex-linebacker des Diables Rouges. Autre recrue, venue de Villepinte, Bryan Harvel pourrait avoir sa chance sur une ligne offensive peu profonde, et qui pourrait composer sans Mamoudou Doumbouya pendant une bonne partie de la saison.
Parmi les principaux départs, on notera le retour de Lionel Ngoudjou aux Météores, ainsi que les transferts du RB/TE Guillaume Dumé aux Falcons, du QBQuarterback c'est le stratège de l'équipe. Il décide des tactiques avec ses coachs. Il est chargé de transmettre la balle à ses coureurs et de distiller les passes à ses receveurs. Aymeric Dethelot aux Ours, du TE Tumba Da Silva aux Molosses, ou encore du WR Thomas Lapios aux Mousquetaires. Enfin, le DB Serge Kengmo ne devrait pas être de retour cette année.
Marcus Shaw en action ! (The Associated Press)Forces et Faiblesses
Sur le papier, l'attaque aérienne devrait encore donner pas mal de maux de tête aux équipes adverses. Delaval, Doukouré, Monney, Boireau, Mwamba ou encore Le Superbe: voici l'escouade de receveurs sur laquelle pourra s'appuyer le nouveau quarterback Paul Durand cette saison. Rien qu'à eux trois, les premiers ont inscrit plus d'une quinzaine de TDs l'an passé et entendent bien poursuivre sur cette lancée. Ajoutez à ça un backfield offensif loin d'être maladroit dans le domaine aérien et le Flash pourrait bien marquer pas mal de points, à l'instar des 29 points par match enregistrés en 2014.
Il faudra pour cela compter sur une ligne offensive agréablement surprenante lors du dernier exercice, mais qui reste tributaire d'éventuels problèmes de blessure. Les lignes dans l'ensemble pourraient connaître ce problème de profondeur. Plus généralement, la principale faiblesse du Flash reste la discipline, avec beaucoup trop de flags concédés lors des dernières campagnes Elite.
L'homme a suivre
Paul Durand Après Jeffrey Welsh, Blake Barnes, Lyle Moevao, McKenzie McGrady, Perez Mattison ou Daniel Connors, le Flash sera bien emmené par un quart-arrière français cette saison. Ancien receveur de l'équipe en 2014, Paul Durand récupère un rôle qu'il connait bien, et qui lui avait permis d'emmener les Spartiates au titre de champion de France en 2012. Passé, entre autres, par les Giants de Saint-Etienne et les Spartiates d'Amiens, Paul Durand vise un troisième titre national, à un poste où le Flash n'a pas toujours rassuré ces dernières années. Les automatismes semblent déjà là avec ses anciens compères receveurs. Une bonne chose pour La Courneuve, qui entend également briller sur la scène européenne, lors du Big 6. Une bonne chose aussi pour lui, pour espérer retrouver une place de titulaire comme QB de l'équipe de France, après la récente nomination de Patrick Esumé comme head coach.
Le premier match
Flash-Molosses Dur de trouver plus grosse motivation pour démarrer la saison. Flash-Molosses, c'est le remake de la dernière demi-finale Elite, perdue à domicile par le Flash, malgré la faveur des pronostics. Flash-Molosses, c'est aussi une rivalité qui prend de l'importance au sein de la conférence Nord du championnat.
Battus 84-0 à Géo André, et renvoyés en deuxième division, en 2009, les Molosses avaient pris leur revanche trois ans plus tard, en battant le Flash en dernière journée de saison régulière et en privant les Courneuviens de playoffs à domicile (pour une défaite à Amiens, en demi-finales). L'an passé, après une large défaite subie à Asnières, en saison régulière, les Molosses s'étaient imposés dans les dernières secondes des demi-finales (15-18). Cette rivalité existe également dans les catégories jeunes, avec deux rencontres de playoffs gagnées par le Flash en 2014, chez les juniors et les cadets. Un gros rendez-vous dès la première rencontre de championnat: voilà qui devrait plaire au Flash.
Vers un dixième titre ? (Lucio Persiani)Ce qu'ils peuvent espérer
Comme chaque saison, le Flash ne vise rien d'autre qu'une qualification en playoffs, et bien sûr le titre de champion de France qui le fuit depuis 2011, et une victoire face aux Centaures de Grenoble. Si en soccer, le Real Madrid a longtemps attendu pour décrocher “la decima”, le Flash attend depuis trois ans sa dixième couronne nationale, pour égaler la performance du groupe junior, triple champion de France en titre, en juin dernier.
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