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• 29/1 11h12 — Les Chiefs dominent des Ravens timorés

Pour couronner le tout, Il fait une chaleur accablante au Texas en Octobre, de cette chaleur humide qui transforme la moindre activité physique  en une suée incontrôlable. C’est certainement pour cela qu’on ne voit personne marcher dans les rues ici bas !

Après une escapade Samedi du côté de Baton Rouge en Louisiane pour couvrir le match de LSU sur lequel je reviendrais plus en détail dans un prochain article, me voilà traçant ma route de retour au travers les marécages de la côte de Louisiane. Lafayette, Port Arthur, Alexandria, Beaumont, il me faut trois bonnes heures pour rejoindre Houston et je mets à contribution les 2,6 litres de ma Jetta en espérant qu’un Shérif mal intentionné ne mette un terme prématuré à ma « chevauchée ».

En apéritif du match NFL de ce soir, j’ai prévu de couvrir à 13h une rencontre NBA entre les Spurs de Tony Parker et les Rockets de Jeremy Lin. Le match se déroule Downtown au Toyota CenterCenter (C)
c'est le joueur de la ligne offensive qui transmet le ballon entre ses jambes au QBQuarterback
c'est le stratège de l'équipe. Il décide des tactiques avec ses coachs. Il est chargé de transmettre la balle à ses coureurs et de distiller les passes à ses receveurs. lors du snapSnap
signal de départ de l'action, quand le centre transmet la balle au QB.. où j’ai désormais mes habitudes. San Antonio ne fera qu’une bouchée des locaux et Jeremy Lin s’illustrera par une très grande fébrilité. La Linsanity ne semble pas encore prête à enflammer Houston ! Mais aujourd’hui en ville, tout le monde ne parle que d’une chose : les Packers visitent l’équipe locale des Texans, l’une des deux dernières franchises encore invaincue dans la NFL et votre serviteur sera sur la pelouse pour couvrir l’évènement. La venue des Packers est toujours un peu particulière et la franchise du Wisconsin draine derrière elle des supporters disséminés aux quatre coins du pays.

Premier écueil, je n’ai pas reçu comme je l’avais espéré le Parking Pass pour Reliant Park ce qui m’oblige à partir en avance pour aller me garer au Metrorail, le train qui rallie le stade depuis Downtown. C’est l’option conseillée sur le site des Texans pour ceux qui n’ont pas de Parking Pass prépayé. Nous sommes 3h avant le match et je mets le cap au sud de la ville dépassant Reliant Park pour poser ma voiture dans le parking du Metrorail sensé m’amené jusqu’au stade. La queue pour récupérer le ticket de parking est un peu éprouvante mais le train est gratis et il y a une navette toutes les 8 minutes. Ce n’est donc pas si terrible que prévu même si avec mon matos photo et la chaleur orageuse qui s’est abattue sur la ville, j’arrive eu sueur aux abords du stade.

A l’entrée Media que j’atteins après une bonne quinzaine de minutes de marche, on me délivre finalement mon accréditation terrain après quelques palabres avec le responsable media qui m’assure l’avoir déposée vendredi à mon hôtel. Bref, me voilà dans les entrailles de la bête. La salle dédiée aux médias est tout bonnement gigantesque et il doit y avoir une bonne centaine de photographes sur le match ce soir. J’en profite pour tester auprès de collègues photographes ayant le même matos que moi la batterie de mon Boitier Nikon qui a rendu l’âme quelques heures plus tôt mais rien n’y fait, je devrais faire sans lui à mon grand damne.

Après avoir ingurgité le menu diététique type que proposent les franchises NFL aux membres des médias (Sandwich Mayo, Chips, Soda et Cookies), je décide d’aller faire un tour sur la pelouse. Le Reliant Stadium est un superbe ouvrage avec un toit amovible qui laisse passer la lumière et une pelouse naturelle. Les gradins sont organisés en 4 niveaux et forment une sorte de parallélépipède qui encercle la pelouse. Nous sommes deux heures avant le match et quelques joueurs sont déjà en train de s’échauffer. C’est le cas du vétéran WR des Packers Donald Driver qui échange des plaisanteries avec ses coachs et donne quelques « Hugs » à des connaissances venues le supporter sur la sideline. Alors que j’approche de Driver pour l’immortaliser, je suis abordé par un homme habillé aux couleurs des Packers. Il me demande si je peux lui envoyer les photos que je ferais de la rencontre. Je lui donne mon accord et lui dit que je n’ai pas besoin d’argent. Il me donne alors sa carte et insiste pour me serrer la main. Sa poignée est certes virile mais surtout remplie de billets verts !

Puis voici que les équipes déboulent casquées sur la pelouse : les Texans sous les clameurs, les Packers sous la bronca. Après une demi-heure d’échauffement, les choses sérieuses vont pouvoir débuter. Alors que Lyle Lovett entonne un remarqué « national anthem », les Texans se préparent à effectuer leur entrée officielle sur le terrain. Ils vont sortir de la bouche d’un taureau géant au milieu de flammes et de fumée blanche. Ce soir les titulaires en défense sont présentés 1 à 1. A l’applaudimètre, c’est JJ.Watt le surpuissant DE vedette des Texans qui retient le plus de suffrage. A noter que Mario Smith, son compère de la ligne défensive déboule sur le terrain masqué tel un Ninja !

Comme il est désormais coutume en Octobre sur les terrains NFL, le match est à mettre sous l’égide de l’opération pour la lutte contre le cancer du sein. A ce titre les 80000 spectateurs brandissent des panneaux roses : impressionnant !

En fin de premier quart temps les Packers récidivent sur une nouvelle passe de Rodgers pour James Jones. Côté Texans, on s’en remet au jeu de course mais Foster n’avance pas ! Il a presque l’air désabusé. Le match va tourner à la démonstration et Rodgers qui avait fait cette semaine dans la presse des déclarations ambigües sur son niveau de jeu et le manque d’implication de certains semble vouloir démontrer que le début de saison difficile est derrière lui.

En début de second quart-temps, Foster qui sera limité dans la partie à moins de 30 yards signe tout de même un TD de 1 yard pour redonner l’espoir aux siens. Mais sur le drive suivant Jordy Nelson encore lui capte une jolie passe lobée de Rodgers dans l’angle de l’end-zone. Le score sera de 21-10 à la mi-temps. Je rentre en salle presse à la pour prendre une boisson et regarder mes clichés. C’est une vraie fourmilière !

A la reprise, JJ.Watt ne semble pas résigné. Il réussi même à sacker Aaron Rodgers et il harangue la foule en plagiant le fameux signe de la ceinture cher au QB de Green Bay !

J’observe alors avec intérêt le travail des cameramen de NBC et suis assez impressionné par le poids des cameras videos tenues à bout de bras par les bonhommes. Les gars ont deux types qui leur frayent un chemin sur le bord de touche et un autre qui déroule le fil car les engins ne sont pas wifis. Un sacré boulot !

Avec la Blessure de Cedric Benson, c’est Alex Green qui est le coureur titulaire de Green Bay. Il a pas mal de ballon mais sa production est loin d’être brillante. La ligne offensive y serait-elle pour quelque chose ? Les Packers sont en « no huddle » permanent et ne laissent pas souffler les Texans. Dans ce troisième quart-temps. Rodgers trouve à nouveau Jordy Nelson pour le 4éme TD du jour avant que Foster ne réplique.

Dans les derniers instant, James Jones réussi un nouveau TD sur une incroyable réception à une main avant que DeVier Posey ne contre un puntPunt
action utilisée en 4ème tentative et x yards à parcourir. Plutôt que de tenter les x yards, l'attaque choisit de botter le plus loin possible pour faire reculer son adversaire. de Green Bay et récupère le ballon dans l’end-zone pour que l’addition soir un peu moins salée.

C’est la fin du match et les Packers l’emportent donc 42-24. Je me précipite au milieu du terrain pour immortaliser la poignée de main entre les deux coachs McCarthy et Kubiak. Clay Matthews prends des nouvelles de Brian Cushing en habit de ville et j’assiste à l’interview de Rodgers et de Woodson ravis de leur soirée !

Aaron Rodgers signe donc ce soir sous mes yeux ébahis un record de la Franchise avec 6 TD dont 3 à Jordy Nelson et deux à James Jones permettant aux Packers de se repositionner dans la course aux Playoffs avec un record de 3-3. Matt Schaub intercepté deux fois lui aura facilité la tâche.

Les Texans sont désormais à 5-1. La troisième défense de la ligue a semblée dépassée par les évènements. L’absence sur blessure de Brian Cushing touché aux ligaments c’est très certainement fait ressentir.

Pour ma part malgré les incidents matériels qui m’ont un peu gâchés le plaisir au niveau photo, je suis bien sur ravi du feu d’artifice proposé par les Packers et j’ai déjà hâte de retrouver les Texans Dimanche à midi face aux Ravens. Malgré l’absence pour blessure de Ray Lewis, cela devrait valoir le coup d’œil !

Toutes les photos de la rencontre c’est ici :

http://www.flickr.com/photos/tsavoja/sets/72157631798784603/

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